Deux jours après avoir été imposée par Donald Trump, la trêve entre les deux pays est respectée, tandis que le locataire de la Maison Blanche laisse entrevoir une éventuelle reprise des négociations.

A l’issue du sommet de l’Alliance Atlantique à La Haye ce mercredi, le président américain a été interrogé sur une éventuelle reprise du conflit et sur l'efficacité des bombardements américains en Iran le week-end dernier.

L’essentiel des informations du jour sur la guerre entre le Hamas et Israël.

L’essentiel des informations du jour au lendemain du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.

Au douzième jour du conflit, un cessez-le-feu acté dans la nuit par Donald Trump entre l’Etat hébreu et la république islamique semble plus que fragile en ce mardi 24 juin.

Après avoir engagé les Etats-Unis dans un conflit périlleux, le président américain a imposé un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Un coup de force payant, mais jusqu’à quand ?

Rôle de Trump, de Nétanyahou et de l’Europe, avenir du régime et du programme nucléaire iranien… Après douze jours de conflit et l’entrée en vigueur d’un fragile cessez-le-feu ce mardi 24 juin, récit de la situation au Moyen-Orient.

Entre recadrage sévère de Benyamin Nétanyahou et étalage flatteur de ses mérites pour un prix Nobel de la paix dont il rêve, le président américain entend débarquer à La Haye en héros d’un cessez-le-feu piloté via les réseaux sociaux.

Le futur du pays n’est pas dans un retour à la monarchie, ni dans une alternative politique imaginée loin de Téhéran : il est entre les mains la société civile, qui doit pouvoir compter sur ses compatriotes à l’étranger.

Le chef du Likoud, qui a réussi à imposer au monde sa vision catastrophiste du Moyen-Orient, veut capitaliser politiquement sur la victoire contre Téhéran.

Les Nations Unies ont appelé ce mardi Israël à «cesser de tirer sur les personnes qui tentent d’obtenir de la nourriture» dans la bande de Gaza, alors que les frappes meurtrières contre des centres de distribution d’aide s’accumulent.

Zohran Mamdani, élu local trentenaire totalement inconnu il y a un an, dépasse désormais dans les sondages l’ancien gouverneur de la ville Andrew Cuomo. Verdict dans la nuit de ce mardi 24 à mercredi 25 juin.

Le président américain a annoncé dans la nuit du lundi 23 juin une trêve imminente devant conduire à la paix durable au Moyen-Orient, sans que les deux belligérants confirment ni ne cessent d’échanger ce mardi matin des missiles.

Depuis le 13 juin, les ripostes de Téhéran aux frappes israéliennes se font de moins en moins massives. Le régime misait sur son vaste arsenal de missiles mais ses infrastructures de lancement ont été détruites en grande partie par Israël.

Au onzième jour de conflit entre l’Etat hébreu et Téhéran, l’armée israélienne continue ce lundi 23 juin ses frappes tandis que l’Iran a lancé plusieurs missiles sur la base américaine proche de Doha, au Qatar.

Bien que le régime iranien vacille, la mobilisation civile est trop paralysée par la guerre pour le renverser. La destitution du Guide suprême est l’hypothèse la plus évoquée à l’heure actuelle.

Quarante-huit heures après le bombardement des Etats-Unis sur des sites nucléaires iraniens, Téhéran a tiré des missiles contre la principale position militaire américaine au Moyen-Orient. Une réplique calibrée pour éviter l’escalade.

Le régime iranien a lancé ce lundi 23 juin une riposte symbolique contre une base américaine au Qatar. L’idée d’écarter Ali Khamenei, prend de l’ampleur mais l’appareil répressif garde toute son efficacité.

Symbole des liens entre le Qatar et les Etats-Unis, elle est la plus grande base militaire américaine de la région.

De nombreux Iraniens tentent de traverser la frontière pour fuir les bombardements. Ils oscillent entre critique de leur gouvernement et colère contre l’attaque américaine.

Au lendemain des frappes américaines visant trois sites d’enrichissement, Trump s’est félicité de cette opération. Mais des zones d’ombre persistent pour les experts, notamment la localisation de 400 kilos d’uranium enrichis à 60%.

Après avoir attaqué successivement les milices armées par l’Iran, Benyamin Nétanyahou s’est finalement tourné vers la République islamique elle-même. Bien aidé en cela par l’Amérique de Trump.

Même sans revendication de l’attentat contre une église de Damas, Daech est le premier suspect, tant par le mode opératoire que par la cible éminemment symbolique. Depuis le début d’année, douze attaques de l’organisation ont été déjouées.

L’armée israélienne revendique avoir visé la prison lundi 23 juin. Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, entre autres, sont incarcérés dans ce vaste complexe pénitentiaire situé au nord de Téhéran.

L’avocate et militante des droits de l’homme, Prix Nobel de la paix en 2003, appelle les Iraniens à saisir l’opportunité pour protester contre le régime.

Après les frappes américaines en Iran, Donald Trump rêve de changer le régime de la République islamique. Une escalade inédite qui fait craindre le pire : on en parle avec Sonia Delesalle-Stolper, cheffe du service international.

Un kamikaze, affilié au groupe jihadiste Etat islamique, selon les autorités, a ouvert le feu et s’est fait sauter avec une ceinture explosive dimanche 22 juin dans l’église Saint-Elie à Damas.

Alors que l’opération «Marteau de minuit» pourrait avoir épargné une partie du programme nucléaire iranien, le président américain a contredit ses lieutenants pour se muer en chantre de l’interventionnisme déstabilisateur.

L’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’ennemi régional, dans la nuit du 21 au 22 juin, emporte un large soutien en Israël, même si certains redoutent l’embrasement et craignent les roquettes iraniennes tirées sur le pays.

Envisagé par l’Iran, le blocus du passage maritime par lequel transite 20 % du commerce mondial de ces hydrocarbures mènerait à une hausse brutale de leurs cours et pourrait provoquer l’ire des Etats du Golfe et occidentaux.

L’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Iran, ce week-end, fait basculer le conflit entre Tel-Aviv et Téhéran dans une nouvelle dimension et bouleverse les équilibres géopolitiques de toute la région.

Lors d'une opération dans la nuit de samedi à dimanche baptisée «le marteau de minuit», les Etats-Unis ont visé trois sites nucléaires iraniens, Fordo, Natanz et Ispahan, rejoignant ainsi l’offensive israélienne lancée le 13 juin.

Surpris par l’initiative militaire de Trump et partisans d’une ligne dure sur le nucléaire iranien, les pays de l’UE peinent à s’accorder. Seule une poignée condamne, du bout des lèvres, l’attaque américaine.

L’attaque américaine de ce dimanche va dans le sens de Nétanyahou et son entreprise de «nouveau Moyen-Orient». Un projet aux contours brumeux, accouché dans le vacarme des bombes, le silence du droit et où les civils ne comptent plus.

Fragilisé par les attaques israéliennes et américaines, le régime iranien conserve plusieurs options de riposte. Mais aux yeux de sa population, il est largement délégitimisé.

Le plan «Midnight Hammer» visant les sites nucléaires iraniens, exécuté dans la nuit de ce dimanche, révèle l’ampleur du tournant stratégique décidé par le président américain, qui acte la confrontation directe avec Téhéran.

L’installation stratégique, inatteignable dans le cadre de l’offensive menée par Tsahal car enterrée à plus de 80 mètres de profondeur, a été frappée par les Etats-Unis dans la nuit de samedi à dimanche 22 juin.

Après les attaques américaines contre trois sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche, une grande partie de la communauté internationale appelle à une désescalade.

Depuis le jeudi 12 juin, l’armée israélienne ciblait les complexes nucléaires iraniens. Mais seule la bombe américaine était capable d’atteindre les bases souterraines. Un équipement que Donald Trump a finalement décidé d’utiliser.

Les frappes américaines visant les sites de Fordo et Natanz notamment peuvent légitimement inquiéter. Mais le risque de contamination radioactive lié à la destruction des centrifugeuses n’a rien à voir avec celui d’une catastrophe nucléaire