Les victimes de la guerre menée par Israël à Gaza continuent de se compter par dizaines. La Défense civile dans la bande de Gaza fait état ce lundi d’au moins 22 nouvelles personnes tuées dans des bombardements israéliens. Selon le porte-parole de cette organisation de premiers secours, dix Palestiniens ont été tués dans trois raids sur différents quartiers de la ville de Gaza (nord) et douze ont péri dans d’autres bombardements sur la zone de Khan Younès (sud). L’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations mais elle a déclaré dans un communiqué avoir détruit «des bâtiments et des infrastructures terroristes» utilisés par le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans les quartiers de Choujaiya et de Zeitoun, dans la ville de Gaza.

Cela fait plus d’une semaine que les discussions indirectes entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu ont commencé et aucun accord ne semble pour l’heure se dessiner. Les belligérants s’accusent mutuellement d’enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, sur la base d’une proposition prévoyant une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages israéliens retenus par le Hamas.

Le mouvement islamiste accuse en outre ce lundi le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de «refuser de conclure» cet accord. «Les médiateurs s’efforcent activement d’explorer des mécanismes innovants pour aider à combler les divergences restantes et maintenir la dynamique des négociations», a affirmé un responsable au fait des négociations, tandis que Donald Trump se dit toujours confiant.

L’armée israélienne a annoncé ce lundi avoir frappé «plusieurs chars» dans le sud de la Syrie où des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes s’affrontent depuis deux jours, affirmant par la suite qu’elle ne permettra aucune «menace militaire» dans cette zone. Tsahal est déjà intervenu ces derniers mois en Syrie sous prétexte de protéger les Druzes qui sont répartis entre la Syrie, le Liban et donc Israël, où 152 000 d’entre eux sont recensés. Ce chiffre inclut les 24 000 Druzes habitant la partie occupée du Golan, dont moins de 5 % ont la nationalité israélienne.