Plus de 30 000 morts, dont deux tiers de femmes et d’enfants. C’est le bilan de plus de quatre mois et demi de guerre israélienne contre la bande de Gaza, depuis les attaques terroristes perpétrées par le Hamas sur le territoire de l’Etat hébreu le 7 octobre. Ce chiffre, communiqué jeudi 29 février par le ministère de la Santé à Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste, est probablement sous-estimé car il exclut les personnes décédées hors des hôpitaux, qu’elles aient été enterrées de manière précipitée ou soient toujours ensevelies sous les décombres. Mais l’hécatombe se déroule à huis clos, en raison du blocus sur l’information imposé par Israël, qui empêche le passage des journalistes dans l’enclave palestinienne, et les tragédies individuelles derrière chaque décès s’estompent dans le brouillard des statistiques. Histoire de mettre des visages sur les chiffres, de rappeler qu’avant le 7 octobre, l
Portraits
30 000 Palestiniens tués dans la bande de Gaza : des visages sur les chiffres
Article réservé aux abonnés
Guerre au Proche-Orientdossier
Dossiers liés
Des victimes de l'armée israélienne. (DR)
publié le 28 février 2024 à 21h22
Dans la même rubrique