Retrouvez ici l’actualité du conflit à Gaza du jeudi 5 juin.
La Défense civile palestinienne annonce la mort de 38 personnes dans des frappes ou tirs israéliens
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi la mort de 38 personnes dans des frappes ou tirs israéliens à travers le petit territoire palestinien où les habitants marquent le premier jour de la fête musulmane du Sacrifice (Aïd al-Adha). Au total, les équipes de la Défense civile ont recensé 38 personnes tuées, dont 11 dans une frappe à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, a indiqué à l’AFP Mohammed Al-Moughayir, un des responsables de cette organisation de premiers secours.
Nétanyahou annonce la mort de quatre soldats israéliens dans la bande de Gaza
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé vendredi la mort de quatre soldats dans la bande de Gaza, tués selon des correspondants militaires israéliens dans l’explosion d’un bâtiment piégé à Khan Younès, ville du sud du territoire palestinien. Benyamin Nétanyahou a exprimé ses condoléances «aux familles de nos quatre héros tombés à Gaza dans la lutte pour vaincre le Hamas et ramener nos otages», selon un communiqué de son bureau.
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L’armée israélienne manque de 10 000 soldats, dont 6 000 pour les unités combattantes
L’armée israélienne manque de plus de 10 000 soldats, dont environ 6 000 pour ses unités combattantes, a déclaré vendredi soir son porte-parole dans la bande de Gaza après près de 20 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza. «Il s’agit d’un véritable besoin opérationnel et c’est pourquoi nous prenons toutes les mesures nécessaires», a déclaré le général de brigade Effie Defrin lors d’une conférence de presse télévisée, en réponse à une question sur la conscription des juifs ultra-orthodoxes, exemptés des obligations militaires depuis des décennies.
Israël menace de continuer à frapper le Liban si le Hezbollah n’est pas désarmé
Israël a averti vendredi qu’il continuerait à frapper le Liban jusqu’au désarmement du Hezbollah, au lendemain d’une série de raids contre des cibles du mouvement libanais dans la banlieue sud de Beyrouth. Les frappes aériennes de jeudi soir étaient les plus violentes contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu du 27 novembre qui a mis fin à un an de conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran.