La Défense civile rapporte73 morts après des tirs israéliens
L’organisation de secours sur la bande de Gaza affirme que des tirs israéliens ont ciblé une foule de Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire. Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, au moins 67 personnes ont été tuées et des dizaines blessées après des tirs d’Israël «sur des personnes attendant de l’aide au nord-ouest de la ville de Gaza», dans le nord du territoire palestinien. L’organisation fait aussi état de 6 autres morts dans le Sud, près d’un centre de distribution d’aide au nord-ouest de Rafah. Des dizaines de personnes y ont péri la veille.
Le pape appelle à mettre fin immédiatement à la «barbarie» de la guerre à Gaza
Les mots de Léon XIV à la fin de la prière de l’Angélus étaient à nouveau dirigés vers Gaza, ce dimanche 20 juillet, alors que trois personnes sont mortes jeudi dans le bombardement israélien de la seule église catholique de l’enclave palestinienne. «Je demande une fois de plus la fin immédiate de la barbarie de cette guerre et une résolution pacifique du conflit, a insisté le pape. J’en appelle à la communauté internationale pour respecter les lois humanitaires et l’obligation de protéger les civils, ainsi que l’interdiction des punitions collectives, de l’usage indiscriminé de la force et du déplacement forcé des populations.»
La malnutrition atteint des niveaux alarmants, notamment chez les enfants, alerte l’ONU
Trois bébés sont morts de faim sur la dernière semaine écoulée, selon la Défense civile de Gaza. L’ONU alerte elle aussi sur des niveaux alarmants de malnutrition sur la bande de Gaza, touchant particulièrement les enfants, et déplore l’entrée au compte-gouttes d’aide humanitaire. Habitants, ONU et organisations humanitaires expliquent régulièrement que l’épuisement des stocks a provoqué une flambée des prix du peu de nourriture disponible sur les marchés de Gaza. D’après le Programme alimentaire mondial, le prix de la farine pour le pain était 3 000 fois plus élevé début juillet qu’avant la guerre.
Grande manifestation au Maroc contre la situation «insoutenable» à Gaza
«C’est une honte, Gaza est sous le feu», «Levez le blocus», «Maroc, Palestine, un seul peuple» ; «non à la normalisation» : des dizaines de milliers de Marocains ont manifesté dimanche à Rabat contre la situation humanitaire «insoutenable» des Palestiniens dans la bande de Gaza. Plusieurs manifestations de grande ampleur ont déjà eu lieu dans le royaume depuis le début de la guerre : pour soutenir les Palestiniens, mais également pour réclamer l’abrogation de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, actée fin 2020.
Un drapeau palestinien déployé sur scène dans un opéra de Londres
Imprévu revendicatif sur la scène du Royal Opera House samedi soir. L’un des artistes a brandi un drapeau palestinien, à la fin de la représentation de l’opéra Le Trouvère de Giuseppe Verdi - un homme est sorti des coulisses pour le lui reprendre, en vain. Une action «totalement inappropriée», «non autorisée», a réagi ce dimanche la célèbre. Cet acte survient alors que De nombreux artistes ont manifesté ces derniers mois leur soutien aux Palestiniens lors de représentations.
Big up, the actor who unfolded a Palestinian flag on stage at the Royal Opera House. pic.twitter.com/K3p9ukUSoo
— Mukhtar (@I_amMukhtar) July 20, 2025
Le danseur palestinien Bashar al-Belbeisi toujours pas évacué
Malgré la mobilisation en France, le chorégraphe de 24 ans est toujours coincé à Gaza, où son état s’aggrave. Bashar al-Belbeisi a été grièvement blessé par un bombardement israélien le 30 juin, sur le café Al-Baqa, repère de la jeunesse gazaouie. S’il ne quitte pas l’enclave palestinienne à temps pour être soigné, il risque de perdre sa jambe. La docteure Catherine Le Scola-Quéré, amie du danseur, se bat pour qu’il soit évacué. Contacté, le Quai d’Orsay n’a pas répondu aux sollicitations de Libération.