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A Dubaï, Emmanuel Macron veut se placer au cœur des tractations sur Gaza

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Guerre au Proche-Orientdossier
En marge de la 28e conférence sur le climat, et alors que les bombardements israéliens sur le territoire palestinien viennent de reprendre, le président français a rencontré son homologue israélien et plusieurs dirigeants arabes, en vue de défendre son «initiative pour la paix et la sécurité pour tous».
Emmanuel Macron à la COP28 à Dubaï, le 1er décembre. (Thaier Al Sudani/REUTERS)
publié le 1er décembre 2023 à 16h49

A la COP28 de Dubaï, vendredi 1er décembre, deux craintes s’entremêlent dans les allées du gigantesque centre des expositions. La majorité des conférenciers s’inquiètent du réchauffement climatique, lent mais inexorable, de la planète. D’autres – parfois les mêmes – s’inquiètent de la reprise de la guerre à Gaza, le matin même. L’entame de la conférence pour le climat a un goût de cendres. La mini-tournée diplomatique d’Emmanuel Macron dans le Golfe a commencé vendredi matin par une rencontre avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Il a également croisé le Premier ministre libanais, Najib Mikati, et s’est entretenu avec le président israélien, Isaac Herzog, puis avec le roi Abdallah II de Jordanie dans l’après-midi.

Le climat attendra quelques heures de plus, devant l’urgence proche-orientale. «La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car ça n’apporte aucune solution et ça complique la résolution de toutes les questions qui se posent, a déclaré la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, présente à Dubaï. Nous demandons que la trêve reprenne. Il le faut. C’est indispensable,