A la COP28 de Dubaï, vendredi 1er décembre, deux craintes s’entremêlent dans les allées du gigantesque centre des expositions. La majorité des conférenciers s’inquiètent du réchauffement climatique, lent mais inexorable, de la planète. D’autres – parfois les mêmes – s’inquiètent de la reprise de la guerre à Gaza, le matin même. L’entame de la conférence pour le climat a un goût de cendres. La mini-tournée diplomatique d’Emmanuel Macron dans le Golfe a commencé vendredi matin par une rencontre avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Il a également croisé le Premier ministre libanais, Najib Mikati, et s’est entretenu avec le président israélien, Isaac Herzog, puis avec le roi Abdallah II de Jordanie dans l’après-midi.
Le climat attendra quelques heures de plus, devant l’urgence proche-orientale. «La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car ça n’apporte aucune solution et ça complique la résolution de toutes les questions qui se posent, a déclaré la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, présente à Dubaï. Nous demandons que la trêve reprenne. Il le faut. C’est indispensable,