Les Gazaouis ont célébré la fin du ramadan en priant au milieu des ruines. C’est ce que montrent les images glanées sur les réseaux sociaux, alors que l’accès à la presse internationale est toujours bloqué par Israël. Selon les témoignages, pour beaucoup, cette fin du jeûne s’est souvent faite devant des assiettes à moitié vides, alors que les bombardements continuent.
La semaine dernière, après les trois frappes successives qui ont tué sept employés de l’ONG américaine World Central Kitchen, Israël avait annoncé, sous la pression de Washington, des mesures visant à soulager la catastrophe humanitaire en cours à Gaza. C’était une reconnaissance tacite que le gouvernement israélien était conscient de l’urgence : jusqu’ici, selon d’arbitraires décomptes calor