«Il y a un an, à la même époque, les enfants de Gaza s’adonnaient à des jeux, aux sports et à des activités artistiques au centre. Cette année, ils fouillent les décombres et pleurent leurs proches sous le poids de leur traumatisme», postait sur X, mercredi 17 juillet, Philippe Lazzarini, patron de l’Agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa). Pour illustrer ses propos, deux photos de la cour centrale de l’école Al-Razi, située dans le camp de déplacés de Nousseirat, au centre de l’enclave palestinienne, avant et après un bombardement.
La veille, le 16 juillet, cinq frappes israéliennes se sont abattues sur la bande de Gaza, faisant au moins 57 morts selon un bilan de la Défense civile de la bande de Gaza, organisme lié au Hamas. L’école Al-Razi, administrée par l’Unrwa, faisait partie des cibles. Le bilan demeure incertain – le Croissant-Rouge palestinien a fait état mardi d’au moins cinq morts. De son côté, l’armée israélienne indique dans un communiqué avoir visé «des terroristes se servant d’une école» pour se protéger.
Un motif itératif, pour justifier «un phénomène quasi-quotidien», selon Philippe Lazzarini. Au moins neuf écoles, dont sept de l’Unrwa, ont été fr