Devant le poste-frontière de Rafah, des centaines de camions attendaient vendredi 20 octobre de pouvoir acheminer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Cette unique porte de sortie de l’enclave à ne pas être aux mains d’Israël est le dernier espoir des plus de 2 millions de Gazaouis, soumis à un siège total imposé par Tel-Aviv depuis bientôt deux semaines. Une «bouée de sauvetage» qui peut faire «la différence entre la vie et la mort pour tant de personnes», a souligné le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors d’une conférence de presse à Rafah, à la veille de l’ouverture du poste-frontière, qui devrait avoir lieu ce samedi 21 octobre. Si cette décision est un
Interview
A Gaza, «le personnel médical doit choisir entre sa propre survie et son devoir de soigner»
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Un enfant palestinien blessé, à l'hôpital gazaoui de Khan Younès, le 20 octobre. (Mahmud Hams/AFP)
par Léa Masseguin
publié le 20 octobre 2023 à 18h31
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