Le football palestinien est en deuil. Surnommé le «Pelé palestinien» en hommage au roi brésilien du ballon rond, Suleiman al-Obeid, 41 ans, a été tué le mercredi 6 août par l’armée israélienne. Figure d’espoir et de résilience au cœur de la guerre qui ravage la bande de Gaza, l’attaquant laisse derrière lui une épouse et cinq enfants.
Depuis la destruction de leur maison en début d’année, Suleiman al-Obeid et sa famille survivaient dans un abri de fortune, au milieu des ruines d’un quartier de Gaza. Malgré les bombardements incessants et la faim, l’athlète s’accrochait à ses entraînements quotidiens, entouré de ses amis. Comme plus de deux millions de Palestiniens, ce père de trois filles et deux garçons luttait en parallèle pour la survie de ses proches dans une prison à ciel ouvert où la famine de masse se fait chaque jour plus menaçante.
Selon l’Association palestinienne de football, c’est d’ailleurs en faisant la queue pour obtenir de l’aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza que l’ancien joueur de l’équipe nationale aurait été tué par l’arm