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Analyse

A Gaza, une offensive israélienne dépendante de l’aide militaire américaine

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Depuis le 7 Octobre, Washington a approuvé plus d’une centaine de livraisons d’armes à l’Etat hébreu. Face au massacre à Gaza, la pression monte pour réduire ce soutien, très encadré par la loi américaine.
Au Capitole à Washington, une manifestante brandit une pancarte contre les livraisons d'armes à Israël, alors que le directeur de la CIA, William Burns, et la directrice du renseignement national américain, Avril Haines, sont auditionnés par le Sénat, le 11 mars 2024. (Saul Loeb/AFP)
publié le 25 mars 2024 à 16h00

C’est l’un des principaux leviers de l’administration américaine sur Israël : l’aide militaire. Massive, elle s’est encore amplifiée depuis les attaques du Hamas le 7 Octobre et le déclenchement de la guerre à Gaza. Mais après plus cinq mois de conflit et de bombardements incessants qui ont transformé une bonne partie de l’enclave en tas de gravats et tué plus de 30 000 personnes selon le Hamas, de nombreuses voix s’élèvent pour demander à Joe Biden de la réduire – voire de la suspendre.

Ces appels viennent des ONG et de l’ONU, mais aussi, de manière de plus en plus insistante, du camp démocrate, outré par l’incapacité de la Maison Blanche, malgré des pressions publiques croissantes, à faire infléchir la politique guerrière du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Celui-ci l’a répété vendredi 22 mars, en recevant le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken : il est toujours déterminé à lancer une offe