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Interview

Accord de paix à Gaza : «Tous les prisonniers palestiniens ne pourront pas rentrer chez eux»

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Ancienne directrice de l’ONG Addameer, l’avocate Sahar Francis décrit le profil des détenus relâchés par Israël ce lundi 13 octobre et dénonce la dégradation de leurs conditions de vie dans les geôles de l’Etat hébreu depuis deux ans.

Les premiers prisonniers palestiniens à être relâchés sont arrivés en bus à Ramallah, en Cisjordanie, lundi 13 octobre en fin de matinée. (Ammar Awad/Reuters)
Publié le 13/10/2025 à 21h02

Près de 2 000 prisonniers palestiniens doivent être libérés à partir de ce lundi 13 octobre en échange du retour des otages israéliens captifs depuis les attaques du 7 octobre 2023. Les premiers à être relâchés sont arrivés en bus à Ramallah, en Cisjordanie, lundi en fin de matinée. Dans un entretien avec Libération, Sahar Francis, ancienne présidente de l’ONG Addameer, qui travaille sur les droits des prisonniers palestiniens et que l’Etat hébreu a classée comme «terroriste» en 2021 – une décision que l’ONU et les principales organisations de défense des droits humains