Un jour de plus. Une énième journée d’attente peut-être pire encore que les 47 précédentes pour les familles d’otages dont les proches ont disparu le 7 octobre, a priori emmenés de force par le Hamas dans la bande de Gaza. «Nous vivons des montagnes russes émotionnelles», raconte à l’AFP Eyal Kalderon, 38 ans, dont le cousin Ofer a été enlevé avec ses deux enfants franco-israéliens, Erez, 12 ans, et Sahar, 16 ans. Certaines de ces familles – celles qui comptent des enfants de moins de 19 ans, ou des femmes –, pensaient pouvoir les retrouver dès jeudi 23 novembre. Celles-là mêmes qui ont vu un peu de lumière au bout du tunnel à l’annonce, mercredi, de l’accord passé entre Israël et le Hamas pour échanger par étapes au moins 50 otages contre 150 prisonniers palestiniens. Mais la trêve, qui devait débuter à 10 heures jeudi matin à Gaza et durer quatre jours, a été repoussée d’une journée. Retardée en raison de discussions de «dernière minute» sur les «noms des otages israéliens et les modalités de leur remise», selon un responsable palestinien.
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«C’est incroyablement difficile»
Un retard qui témoi