L’accord signé par les deux parties jeudi 9 octobre a immédiatement ravivé les fractures au sein de la coalition gouvernementale. Premier à réagir, Bezalel Smotrich, ministre des Finances et figure de proue de l’aile radicale d’extrême droite du gouvernement, a déclaré qu’il s’opposerait à l’accord en raison de la libération de prisonniers palestiniens qu’il prévoit. Hostile à toute fin de la guerre, il n’a toutefois pas brandi la menace de démission, tout en exprimant l’espoir que les combats reprennent une fois les otages libérés.
Un nom choisi avec soin a été annoncé pour l’opération «Retour aux frontières» déclenchée jeudi : «Les enfants reviendront dans leur territoire», verset tiré du Livre de Jérémie, évoque les paroles de consolation du prophète à Rachel, figure maternelle d’Israël, pleurant ses enfants exilés. Une promesse biblique de retour sur la terre d’Israël, aujourd’hui réinvestie pour symboliser une autre attente : celle du retour des otages détenus à Gaza depuis deux ans.
Les familles des otages ont compris depuis longtemps que le moyen le plus efficace d’obtenir leur libération était de s’en remettre au président américain. Selon la chaîne 12, Le Forum des otages avait même fait appel à une agence de communication : à l’issue de ce travail, les pancartes brandies ont été rédigées en anglais, directement adressées au président américain, réputé sensible aux gestes de gratitude.
«Tout le monde m’aime maintenant»
C’est pourquoi, dans la presse israélienne comme sur les réseaux sociaux, une