Plus de cinq mois se sont écoulés depuis la dernière session de négociations à Vienne sur le nucléaire iranien. Un nouveau président a été élu à Téhéran (l’ultraconservateur Ebrahim Raissi), une nouvelle équipe de négociateurs a été désignée par le pouvoir mais aucune nouvelle rencontre n’a eu lieu dans la capitale autrichienne malgré les appels répétés. Elle se tiendra le 29 novembre, ont annoncé conjointement mercredi soir l’Iran et l’Union européenne, qui joue le rôle de médiatrice.
Ces négociations entre l’Iran et les grandes puissances (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie, ainsi que les Etats-Unis) doivent permettre de ressusciter l’accord de 2015, qui limitait et plaçait le programme nucléaire iranien sous tutelle internationale en échange d’une levée des sanctions internationales. Un compromis vilipendé et dénoncé par l’admin