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Diplomatie

Antony Blinken, une nouvelle tournée au Moyen-Orient sur des charbons ardents

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Alors que la frappe ciblée contre un dirigeant du Hamas à Beyrouth nourrit les craintes d’une explosion de violence à la frontière entre le Liban et Israël, le chef de la diplomatie américaine entame vendredi une nouvelle tournée régionale.
Antony Blinken, à Bagdad, le 5 novembre. (Jonathan Ernst/AFP)
publié le 5 janvier 2024 à 7h10

Diplomatiquement, alors que la guerre entre Israël et le Hamas s’apprête à entrer dans son quatrième mois, l’heure ne semble plus à la quête illusoire d’un cessez-le-feu dans une bande de Gaza pourtant exsangue, mais à éviter une escalade régionale, en particulier à la frontière israélo-libanaise. De Tel-Aviv à Beyrouth en passant par les capitales occidentales, le même refrain inquiétant se fait entendre : le temps presse pour empêcher que les vives tensions entre l’armée israélienne et le Hezbollah ne dégénèrent en conflit total.

Présentes dans tous les esprits depuis le 7 octobre, les craintes d’un embrasement régional ont été ravivées par l’élimination mardi du numéro 2 politique du Hamas, Saleh al-Arouri, tué à Beyrouth dans une frappe imputée à Israël, par l’attentat de l’Etat islamique qui a fait mercredi