Diplomatiquement, alors que la guerre entre Israël et le Hamas s’apprête à entrer dans son quatrième mois, l’heure ne semble plus à la quête illusoire d’un cessez-le-feu dans une bande de Gaza pourtant exsangue, mais à éviter une escalade régionale, en particulier à la frontière israélo-libanaise. De Tel-Aviv à Beyrouth en passant par les capitales occidentales, le même refrain inquiétant se fait entendre : le temps presse pour empêcher que les vives tensions entre l’armée israélienne et le Hezbollah ne dégénèrent en conflit total.
Présentes dans tous les esprits depuis le 7 octobre, les craintes d’un embrasement régional ont été ravivées par l’élimination mardi du numéro 2 politique du Hamas, Saleh al-Arouri, tué à Beyrouth dans une frappe imputée à Israël, par l’attentat de l’Etat islamique qui a fait mercredi