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Diplomatie

Après la frappe à Beyrouth, Macron demande à Israël d’éviter toute escalade du conflit

Guerre au Proche-Orientdossier
Le président français s’est entretenu au téléphone avec le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien. Le numéro 2 du Hamas à Beyrouth a été tué mardi 2 janvier dans une frappe israélienne.
Rassemblement devant un bâtiment endommagé après une explosion massive dans la banlieue Sud de Beyrouth, à Dahiyeh, le 2 janvier 2024. (Bilal Hussein/AP)
publié le 3 janvier 2024 à 8h16

Emmanuel Macron a appelé Israël à «éviter toute attitude escalatoire notamment au Liban» après la frappe qui a tué le numéro 2 du Hamas à Beyrouth, a indiqué mardi 2 janvier au soir l’Elysée. C’est la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, il y a près de trois mois, que les abords de la capitale libanaise sont visés.

Le président français, qui s’est entretenu au téléphone avec le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, a souligné qu’il «était essentiel d’éviter toute attitude escalatoire, notamment au Liban et que la France continuera de passer ces messages à tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans la zone», a fait savoir l’Elysée.

Le numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe attribuée à Israël sur la banlieue de Beyrouth mardi soir, ont annoncé le mouvement palestinien et des sources officielles libanaises.

«Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni», a affirmé le Hezbollah libanais, allié du Hamas, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, accusant Israël de «vouloir entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation».

Lors de son entretien avec Benny Gantz, Emmanuel Macron a réitéré son appel à «œuvrer à un cessez-le-feu durable» entre Israël et le Hamas, «avec l’aide de tous les partenaires régionaux et internationaux», a indiqué l’Elysée. Il a de nouveau fait part de «sa plus vive préoccupation face au très lourd bilan civil et à la situation d’urgence humanitaire absolue à Gaza», tout en affirmant «une nouvelle fois l’attachement de la France à la sécurité d’Israël».