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Terrorisme

Après l’attaque du Hamas en Israël, le lourd bilan humain pour la France

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Guerre au Proche-Orientdossier
Symboles de la société cosmopolite qu’est Israël, au moins 30 Français, dont beaucoup de binationaux, figurent parmi les 1 400 victimes de l’attaque terroriste du 7 octobre.
Le 12 octobre 2023 à Tel-Aviv. Doron et Meitav Journo, père et sœur de Karin Journo, morte dans une frappe de roquette du Hamas. (William Keo/Libération)
publié le 24 octobre 2023 à 1h43

En attaquant Israël le 7 octobre, le Hamas a frappé bien au-delà des frontières de l’Etat hébreu. Sur les 1 400 morts, en majorité civils, on compte plus de 200 étrangers, symboles de la société cosmopolite qu’est Israël. Les Français ont payé l’un des plus lourds tributs. 30 des victimes avaient la nationalité française, souvent en plus de leur passeport israélien. Pour la France, c’est le plus lourd bilan d’une attaque terroriste depuis les 86 morts de l’attentat de Nice en 2016.

Le nom des morts a été égrené lentement, au fil des jours et des identifications. Céline Ben David-Nagar, 32 ans, mère d’un bébé de 6 mois, est restée portée disparue plus d’une semaine avant que son corps ne soit identifié sur la route 232 menant à la rave où au moins 250 personnes sont mortes. Karin Journo, 24 ans, venue danser au même festival malgré une jambe plâtrée, a d’abord été reconnue par ses proches dans une vidéo amateur, avant que sa mort dans une frappe de roquette du Hamas ne soit confirmée. Leurs familles ont attendu dans l’angoisse, se rattachant au semi-espoir que leur femme, leur fille ou leur sœur aient pu être emmenées comme