L’attaque iranienne massive et inédite sur Israël dans la nuit de samedi 13 au dimanche 14 avril n’aura ajourné la guerre à Gaza que de vingt-quatre heures. Les bombardements sur l’enclave ont repris avant l’aube lundi 15 avril, se concentrant sur la ville de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, visée par des dizaines de frappes aériennes de l’armée israélienne. Les secouristes de la Défense civile y ont récupéré 18 corps sous les décombres, qu’ils ont transférés dans un hôpital. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 68 personnes ont été tuées en vingt-quatre heures à Gaza, soit un bilan total de 33 797 morts, en majorité des civils, depuis le 7 octobre. L’armée israélienne a par ailleurs réaffirmé lundi 15 avril que le nord de l’enclave était toujours «une zone de combat dangereuse», selon les termes de son porte-parole. Plusieurs centaines de Gazaouis déplacés par les combats avaient tenté dimanche en vain de rejoindre leurs domiciles, ou ce qu’il en reste, dans le nord, à la suite d’une fausse rumeur selon laquelle l’armée les laisserait faire. Cinq ont été tués par balle, toujours selon le ministèr
Diplomatie
Après l’attaque iranienne, les alliés d’Israël appellent à la retenue, Gaza à nouveau bombardée
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Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, à la base militaire de Kirya, à Tel-Aviv, dimanche. (Israeli Army/AFP)
par Luc Mathieu
publié le 15 avril 2024 à 19h55
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