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Libération
Interview

Après le cessez-le-feu à Gaza, «l’urgence, c’est l’eau potable, la nourriture et les infrastructures de santé»

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Le cessez-le-feu à Gaza intervient après deux années d’une guerre qui a dévasté l’enclave, tué et blessé des milliers de personnes. Jean-François Corty, président de Médecins du monde, appelle à un élan d’aide internationale

Des bulldozers déblaient une rue de Gaza city, le 14 octobre 2025. (AFP)
Publié le 15/10/2025 à 6h17

Depuis le 10 octobre, le ciel de Gaza n’abrite plus le bruit des bombes. Les otages et prisonniers reprennent peu à peu le chemin de leurs terres et les scènes de liesse et de soulagement emplissent les pages des journaux internationaux. Mais dans l’enclave palestinienne, l’horreur n’est pas terminée.

Après deux années d’une guerre sans égale, tout manque : nourriture, eau, infrastructures médicales, l’urgence est partout. Et la guerre laisse derrière elle des milliers de blessés, d’orphelins, de handicapés. Jean-François Corty, président de l’ONG Médecins du monde, et auteur de l’ouvrage Géopolitique de l’action humanitaire, alerte sur l’ampleur des reconstructions, et appelle à une mobilisation internationale.

Nourriture, médicaments, reconstruction, l’urgence est partout à Gaza. Quelles sont les priorités ?