La «Marche mondiale vers Gaza» n’a pas encore débuté qu’elle a déjà du plomb dans l’aile. Ce mouvement international (3 000 participants issus de 52 délégations du monde entier), espère se rendre en bus du Caire à El-Arich, dans le Nord-Sinaï égyptien, puis effectuer à pied les 50 kilomètres restants vers le poste-frontière de Rafah, afin de réclamer le déblocage de l’aide humanitaire, sévèrement jugulée par Israël. Mais la démarche pacifiste, qui a récolté le soutien de l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin et du footballeur Karim Benzema, risque de ne jamais partir du Caire.
Jeudi, plusieurs dizaines d’activistes ont été interpellés par les autorit