Menu
Libération
Guerre à Gaza

Au Caire, la trêve entre le Hamas et Israël se fait attendre

Article réservé aux abonnés
Alors que la population de Gaza meurt de faim, les négociateurs du groupe islamiste doivent donner leur réponse officielle à une proposition d’accord élaborée par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte prévoyant six semaines de suspension des combats, la libération de 42 otages israéliens et une augmentation de l’aide humanitaire.
Joe Biden, à la Maison blanche, le 28 février. (Tom Brenner/REUTERS)
publié le 3 mars 2024 à 20h41

Après cinq mois d’une guerre sans merci entre le Hamas et Israël, les combats vont-ils cesser dans la bande de Gaza avant le début du ramadan ? Dimanche, des négociateurs du Hamas étaient au Caire où ils devraient donner dans les prochains jours une réponse officielle à une proposition de trêve élaborée fin janvier par les pays médiateurs – le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis. Selon Washington, la proposition a été «plus ou moins acceptée» par les Israéliens. Si l’on en croit la déclaration d’un haut représentant du mouvement islamiste à des journalistes dimanche, «si Israël accepte les demandes du Hamas, qui incluent le retour dans le nord de Gaza des Palestiniens déplacés et une augmentation de l’aide humanitaire, cela pourrait ouvrir la voie à un accord dans les vingt-quatre à quarante-huit heures». Les Israéliens, pourtant attendus, ont dit qu’ils n’enverraient pas de délégation tant qu’ils n’auront pas obtenu une liste complète des otages encore en vie. Jusqu’à la dernière minute, l’incertitude demeurera donc, tant les deux parties sont acharnées à camper sur leurs positions au prix de la souffrance immense des civils.

La dernière semaine de février, les discussions avaient repris à Paris, et un nouvel accord-cadre élaboré. Jusque-là, Israël posait comme condition préalable la li