Ils sont des dizaines, sinon des centaines de milliers à brandir les étendards du Hezbollah. Des femmes se déchirent la voix, pleurent devant les caméras de journalistes iraniens et irakiens, eux-mêmes en larmes. Au centre de la cité sportive Camille-Chamoun, le cercueil de Hassan Nasrallah vient d’apparaître. Cinq mois ont passé depuis l’assassinat du chef du parti milice chiite en septembre 2024 dans un bombardement israélien sur la capitale. Le cercueil de son successeur désigné Hachem Safieddine le précède – il a été tué quelques semaines plus tard à peine.
Dans la foule partagée entre la liesse et le sanglot, Line porte un portrait de Nasrallah. Poing et dents se