Un responsable du Hezbollah, déjà blessé dans une frappe israélienne contre sa voiture il y a une semaine, figure parmi les dix morts dans une frappe israélienne sur le sud du Liban ce mercredi 14 février dans la soirée, annonce Tsahal dans un communiqué. «Hier soir (mercredi), un commandant des forces Radwan du Hezbollah, Ali Mohammed al-Debs, son adjoint Ibrahim Issa, et un autre terroriste ont été tués», a déclaré l’armée qui dit les avoir «éliminés». La frappe a visé un bâtiment dans la ville de Nabatiyé dans lequel sept membres d’une même famille, tous des civils, ont péri.

Les raids israéliens de mercredi sont intervenus en réponse à un tir de roquette envoyé depuis le Liban dans lequel une soldate israélienne a été tuée. Les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza, mais les frappes sont menées de plus en plus loin de chaque côté de la frontière.

L’ONU parle d’une «escalade dangereuse» quand Washington a appelé à privilégier la «voie diplomatique» pour réduire les tensions. Selon l’ONU qui craint un embrasement régional. La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a fait valoir que la situation au Liban est «sérieuse mais elle n’est pas irréversible».