Difficile pour le showman Donald Trump, maître incontesté de la mise en scène – surtout lorsqu’elle tourne à sa gloire – d’imaginer un tableau plus parfait que celui offert ce lundi 13 octobre en Israël. Avant même que son Air Force One ne touche le tarmac de l’aéroport Ben-Gourion, l’appareil a longé la plage de Tel-Aviv, où s’étalait, tracé sur le sable à son intention, un immense «Thank you». Tout au long de la route menant son convoi vers le Parlement israélien, à Jérusalem, d’autres pancartes de remerciement ponctuaient le parcours, comme autant de saluts à son passage. Et, ultime coïncidence ou savante orchestration : au moment précis où le président américain franchissait les portes de la Knesset, l’Etat hébreu annonçait la libération des derniers otages encore détenus vivants par le Hamas. Mission accomplie.
Profils
Avant de prendre la parole devant les députés israéliens, Donald Trump s’est arrêté pour consigner un bref message dans le livre d’or de la Knesset, sous le regard