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Négociations

Au Proche-Orient, la diplomatie française de nouveau à la manœuvre

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Guerre au Proche-Orientdossier
En pleine Assemblée générale de l’ONU, Paris et Washington œuvrent sans relâche à une trêve entre Israël et le Hezbollah, espérant ouvrir ensuite un espace de négociation pour un cessez-le-feu à Gaza, les deux conflits étant inextricablement liés.
Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies à New York, le 25 septembre 2024. (Charly Triballeau /AFP)
publié le 27 septembre 2024 à 12h41
(mis à jour le 27 septembre 2024 à 16h26)

Ils ont appelé, dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 septembre, à un cessez-le-feu temporaire de vingt-et-un jours entre Israël et le Hezbollah pour éviter une situation hors de contrôle. Ils ? Les Etats-Unis et la France, rejoints par des pays arabes et européens, après d’intenses discussions en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Paris, que l’on n’attendait plus sur le front proche-oriental, tant la diplomatie française semblait inaudible ces derniers mois sur les négociations en cours pour stopper la guerre à Gaza…

«Il est temps de parvenir à un règlement à la frontière israélo-libanaise qui garantisse la sécurité et permette aux civils de rentrer dans leurs foyers», ont écrit les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron, dans un communiqué commun publié après leur rencontre à New York. Ils précisent avoir «travaillé ensemble ces derniers jours», pour permettre par ricochet la réouverture de négociations sur une trêve à Gaza et la libération des otages israéliens toujours retenus dans l’enclave. Washington a souligné que cette proposition avait