Des volutes de fumée s’échappaient encore, vers 18 heures heure ce mardi 9 septembre, d’une villa dans le quartier de Katara, en plein cœur de Doha, après une attaque ciblée revendiquée par Israël sur une réunion des leaders du Hamas.
Dans ce quartier des ambassades, au rond-point de la dix-huitième rue, des dizaines de voitures de police sont stationnées, obstruant l’entrée d’un complexe de villas quasi toutes identiques, de pierre orangée. La villa visée était particulièrement cossue, avec six installations de climatiseurs visibles sur la façade, au niveau de la vaste terrasse du deuxième étage. Elle tient encore debout, mais le mur de la façade donnant sur la rue a été soufflé, laissant apparaître l’intérieur du rez-de-chaussée, où tout semble brûlé.
Tout autour, le quartier est bouclé. Tous les services de police sont là : les officiers du Lekhwiya, un département des Forces spéciales sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, reconnaissables à leurs véhicules rouges, arrêtent les véhicules et fouillent certains passants. La police routière empêche quiconque de pénétrer à l’intérieur du complexe. «On ne laisse entrer p