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Analyse

Au Sud-Liban, de l’«optimisme» pour l’accord de cessez-le-feu

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Conflit israélo-palestiniendossier
Après deux mois de guerre, le Hezbollah s’était engagé à cesser ses activités hostiles et Israël à se retirer de la région. Six semaines après la signature de l’accord, le processus, toujours fragile, a entamé une phase plus active.
Célébration de l'élection de Joseph Aoun à la présidence du Liban, jeudi 9 janvier dans la ville libanaise de Tripoli. (Khaled Habashiti/Sipa)
publié le 10 janvier 2025 à 18h08

Le retour de la paix au Sud-Liban, théâtre à l’automne de deux mois d’une guerre féroce entre le Hezbollah et Israël, qui a entraîné la mort de plus de 4 000 personnes et en a déplacé des centaines de milliers, représente l’un des plus gros défis que doit affronter l’ex-chef des armées Joseph Aoun. Elu à la tête du Liban jeudi 9 janvier après plus de deux années de vacance du pouvoir, il doit désormais s’atteler à former un nouveau gouvernement. «Il faut retirer les armes et garantir la présence de l’Etat sur tout le territoire libanais en rétablissant la stabilité, à partir du sud du Liban», a déclaré aux médias libanais le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, à l’issue d’une rencontre avec le nouveau président, ce vendredi. Rappelant la «nécessité que l’ennemi israélien se retire» du territoire et «cesse ses violations» du