Après les tirs de missiles iraniens, mardi soir, contre l’Etat hébreu, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a mis en garde le régime de Téhéran : «Celui qui nous attaque, nous l’attaquons.» Comme le rappelle le consultant David Khalfa (1), codirecteur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès, Israël avait riposté d’une manière très symbolique aux premières frappes de Téhéran en avril, mais cette fois, l’escalade est réelle.
«L’Iran a commis une grave erreur […] et en paiera le prix», a dit Benyamin Nétanyahou après le tir de 180 missiles contre Israël mardi soir. On entre dans une guerre sans limite ?
On est dans une escalade guerrière. Dans la nuit du 13 au 14 avril, lors de l’attaque aéro-balistique iranienne, Israël avait riposté d’une manière très symbolique. Le message était limpide : il s’agissait d’avertir les Iraniens qu’en cas de nouvelle attaque, Israël serait prêt à détruire leurs sites nucléaires. La déclaration de Nétanyahou de mardi doit être interprétée dans ce contexte. Nétanyahou a connu une chute spectaculair