C’est une décision qui risque d’aggraver encore plus la situation humanitaire à Gaza. En rejetant, jeudi 27 mars, une requête vouée à contraindre le gouvernement israélien à autoriser l’entrée et la distribution d’aide dans le territoire, la Cour suprême israélienne donne une légitimité aux actions de l’administration Nétanyahou et de son armée.
Cette requête, déposée sous la forme d’une pétition par cinq ONG israéliennes le 18 mars 2024, urgeait déjà la Cour suprême de mettre fin à «une situation humanitaire catastrophique». Depuis, le bilan humain civil est passé en un an de 31 000 à plus de 50 000 morts, selon le dernier décompte du ministère de la Santé gazaoui, contrôlé par le Hamas. Et la rupture par Israël du cessez-le-feu le 18 mars dernier n’a fait que redoubler les violences. Pour les humanitaires et le personnel médical, qui appellent quasi quotidiennement à la réouverture des points de passage ainsi qu’à un arrêt des combats d