Les Gazaouis n’auront eu que quelques instants de répit. Un peu de joie, de soulagement et d’espoir lorsque le Hamas a approuvé lundi soir la proposition de cessez-le-feu présentée par l’Egypte et le Qatar. Les scènes de liesse, suscitées par la nouvelle tant espérée, ont pris fin à mesure que la nuit tombait sur la bande de Gaza. Les regards illuminés sont redevenus ternes. Les visages, apeurés. Seul contre le reste du monde, y compris son plus fidèle allié américain, Israël venait de choisir l’option du pire : lancer une opération militaire sur Rafah, où plus de la moitié de la population de la bande de Gaza est déplacée. Plus tôt dans la soirée, le cabinet du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, indiquait que la proposition du Hamas sur un potentiel arrêt des combats était «loin de [ses] exigences», tout en envoyant des médiateurs
Gaza
Catastrophe humanitaire: avec l’opération militaire d’Israël à Rafah, le scénario du pire pourrait devenir réalité
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Après les bombardements menés par l'armée israélienne à Rafah, mardi 7 mai. (-/AFP)
par Léa Masseguin
publié le 7 mai 2024 à 19h59
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