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Libération
Guerre Israël-Hamas

Cessez-le-feu à Gaza : le plan de Biden n’est «pas un bon accord» mais Israël l’accepte, selon un conseiller de Nétanyahou

Un collaborateur du Premier ministre israélien a confirmé ce dimanche qu’Israël avait accepté un accord-cadre visant à mettre un terme à la guerre à Gaza, proposé par le président américain Joe Biden, bien qu’il l’ait qualifié d’imparfait.
Dans une interview accordée au Sunday Times britannique, Ophir Falk, conseiller principal en politique étrangère de Benyamin Nétanyahou, a déclaré que la proposition de Biden était «un accord que nous avons accepté – ce n’est pas un bon accord mais nous voulons sincèrement que tous les otages soient libérés.» (Amir Cohen/AFP)
publié le 2 juin 2024 à 13h13

Un pas de plus vers la trêve ? Dans une interview accordée au Sunday Times britannique, Ophir Falk, conseiller principal en politique étrangère de Nétanyahou, a déclaré que la proposition de Biden était «un accord que nous avons accepté – ce n’est pas un bon accord mais nous voulons sincèrement que tous les otages soient libérés.» «Il y a beaucoup de détails à régler», a-t-il déclaré, ajoutant que les conditions israéliennes, notamment «la libération des otages et la destruction du Hamas en tant qu’organisation terroriste génocidaire», n’ont pas changé.

Biden, dont le soutien initial à l’offensive israélienne a cédé la place à une critique ouverte du nombre élevé de victimes civiles de l’opération, a diffusé vendredi ce qu’il a décrit comme un plan en trois phases soumis par le gouvernement Nétanyahou pour mettre fin à la guerre. La première phase implique une trêve et le retour de certains otages détenus par le Hamas, après quoi les parties négocieront une cessation illimitée des hostilités pour une deuxième phase au cours de laquelle les prisonniers vivants restants seront libérés, a déclaré Biden.

Biden a salué plusieurs propositions de cessez-le-feu au cours des derniers mois, chacune avec des cadres similaires à celui qu’il a présenté vendredi, mais toutes se sont effondrées. En février, il a déclaré qu’Israël avait accepté de mettre fin aux combats avant le Ramadan, le mois sacré musulman qui a commencé le 10 mars. Aucune trêve de ce type ne s’est concrétisée.