Pour une fois, c’est une explosion de joie que Ziad Medoukh, professeur et auteur palestinien francophone, a entendu dans les ruines de Gaza. Mercredi 15 janvier, au moment de l’annonce de la trêve entre Israël et le Hamas, les habitants de l’enclave palestinienne ont agité des drapeaux et fait retentir leurs klaxons au milieu des cris de délivrance, raconte par téléphone à Libération celui qui enseigne le français à l’université Al-Aqsa. Cette euphorie a toutefois été de courte durée, rapidement interrompue par une reprise massive des bombardements, l’entrée en vigueur de l’accord n’étant espérée que dimanche. En attendant un arrêt des bombardements, un désengagement des troupes israéliennes et le retour de prisonniers palestiniens, les Gazaouis oscillent entre espoir, peur et appréhension.
«On a l’impression de revivre les premiers moments de l’invasion d’Israël en octobre 2023» tant les bombardements sont forts, e