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Décryptage

Cessez-le-feu à Gaza : pourquoi la deuxième phase de l’accord reste suspendue

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Les blocages et désaccords entre Israël et le Hamas concernant la poursuite du cessez-le-feu ont conduit Benyamin Nétanyahou à interrompre dimanche 2 mars le passage de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, dévastée par la guerre.

Dimanche 2 mars, des attaques israéliennes dans le nord de la bande de Gaza ont tué au moins quatre personnes, selon des sources médicales. (Bashar Taleb /AFP)
Publié le 02/03/2025 à 15h07

Une longue table recouverte d’une nappe rouge s’étend sur des centaines de mètres au milieu des ruines de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. En ce premier jour de ramadan, samedi 1er mars, des Palestiniens de tous âges se réunissent pour partager l’iftar, le repas de rupture du jeûne. Un bref instant de joie et de solidarité, sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, au cœur d’un paysage marqué par les immeubles éventrés et les montagnes de gravats.

Le répit aura été de courte durée. Dimanche, Israël a ordonné la fermeture de tous les points de passage vers Gaza et suspendu l’entrée de l’aide humanitaire, accusant le Hamas de rejeter une proposition américaine visant à prolonger la première phase du cessez-le-feu pour assurer la libération de tous les otages encore à Gaza. «Aucun camion n’est entré à Gaza ce matin et aucun n’entrera» jusqu’à nouvel