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Libération
Haute tension

«Chariots de Gédéon II» : avant l’opération militaire à Gaza, l’état-major israélien entre frustration et incompréhension

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Les tensions sont de plus en plus vives et publiques entre le gouvernement d’extrême droite et le chef de l’armée, Eyal Zamir, en désaccord profond avec le plan d’invasion de l’enclave palestinienne. Une opération pour laquelle des dizaines de milliers de réservistes sont mobilisés dès ce mardi 2 septembre.

Eyal Zamir, chef d'état-major d'Israël, à Jérusalem le 5 mars. (Menahem Kahana/AFP)
ParNicolas Rouger
correspondant à Tel-Aviv
Publié le 02/09/2025 à 18h55

«Il y a un accord sur la table ; il faut le saisir.» Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, estime qu’il est possible, même partiellement, d’obtenir la libération des otages toujours prisonniers à Gaza. Et il l’a fait savoir lors d’une réunion tendue du cabinet de sécurité israélien dans la nuit de dimanche 31 août à lundi 1er septembre, alors qu’au moins 40 000 réservistes rejoignaient leurs bases ce mardi pour libérer les troupes régulières, chargées de prendre la ville de Gaza.

Le sentiment exprimé par Eyal Zamir reflète la frustration et l’incompréhension partagées par de nombreu