Alors que commençait le troisième jour des frappes israéliennes sur l’Iran, un sentiment de peur paralysante et d’incertitude profonde s’est emparé du pays. Les premières heures des attaques avaient été marquées par un tourbillon d’émotions contradictoires : la crainte d’une guerre totale, le soulagement face à la mort de responsables honnis, la colère face à une intrusion militaire étrangère et, surtout, le choc. Mais, ce dimanche 15 juin, cette agitation initiale s’est apaisée, laissant place à une crainte et une anxiété persistantes quant à la suite des événements.
Tout au long de la nuit de samedi à dimanche et jusqu’au petit matin, le bruit des explosions a résonné dans les quartiers densément peuplés de Téhér