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Eclairage

Chute de Bachar al-Assad : qu’est-ce que le plateau du Golan, stratégique dans les relations entre Israël et la Syrie ?

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Guerre au Proche-Orientdossier
Le renversement du dictateur syrien replace au cœur de l’attention ce territoire rocheux, occupé par Israël depuis 1967. Dimanche 8 décembre, Benyamin Nétanyahou a ordonné à ses troupes de prendre le contrôle d’une zone tampon située entre le plateau du Golan et la Syrie.
Des chars et des véhicules blindés israéliens près de la zone tampon qui sépare le plateau du Golan annexé l'Etat hébreu du reste de la Syrie, le 9 décembre 2024. (Menahem Kahana/AFP)
publié le 9 décembre 2024 à 17h20

C’est de là que Benyamin Nétanyahou a pris la parole, dimanche 8 décembre, pour célébrer un «jour historique dans l’histoire du Moyen-Orient» après la chute du dictateur syrien, Bachar al-Assad. C’est de là aussi qu’est originaire le nouvel homme fort de Damas, Abou Mohammed al-Joulani, le chef islamiste de la coalition rebelle Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Situé dans le sud-ouest de la Syrie, à la frontière orientale d’Israël qui en occupe une partie depuis 1967, le plateau du Golan est un territoire stratégique au Moyen-Orient, dans lequel Israël a mobilisé ces dernières heures des troupes supplémentaires, par mesure de «sécurité». Explications.

Quel est le statut du plateau du Golan ?

Au regard du droit international, c’est un territoire syrien. Mais l’armée israélienne en a conquis une partie en