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Libération
Reportage

En Cisjordanie, des diplomates visés par la violence de l’armée israélienne

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A Jénine, des soldats ont tiré mercredi en direction des émissaires de 25 pays, dont la France, entraînant un concert d’indignation. Un aperçu de scènes vécues quotidiennement par les Palestiniens.
La délégation diplomatique de l'Union européenne à l'entrée est du camp de Jénine, le 21 mai 2025. (Mohammad Mansour/AFP)
par Nicolas Rouger, Envoyé spécial à Jénine (Cisjordanie)
publié le 21 mai 2025 à 21h09

Les coups de feu ont résonné, clairs et secs, une demi-douzaine au moins, autour de la barrière jaune installée par l’armée israélienne pour couper l’accès au camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie. Le groupe de diplomates venu à l’invitation de l’Autorité palestinienne pour voir l’occupation stricte du camp s’était déjà clairsemé. Tout d’un coup, c’est la panique ; les gros bras des délégations les plus affluentes embarquent leurs charges vers leurs tout-terrain aux plaques CD. Les journalistes palestiniens se plaquent contre les murs, dans le dilemme habituel entre protection et documentation.

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