Qu’est-il allé faire dans cette galère ? Le 1er novembre, Benyamin Nétanyahou triomphait aux élections législatives. Le camp dit «national» remportait 64 sièges sur les 120 que compte la Knesset. Le Likoud en tête, suivi par les partis suprémacistes juifs, et les deux partis religieux. Mais au bout d’un mois, et alors que la Knesset a prêté serment le 15 novembre, aucune coalition n’a encore été formée. La faute à des alliés aussi remuants qu’exigeants, estime Neri Zilber, journaliste basé à Tel-Aviv et analyste au groupe de réflexion américain Washington Institute : «Nétanyahou a plus besoin d’eux qu’ils ont besoin de lui. Il n’a pas d’autre option, et ils le savent. Et cette lenteur est assez normale. Il attend la dernière minute pour former une coalition, ce qui nous amène à la veille de Noël.»
Déclarations racistes
La Knesset a prêté serment le 15 novembre. Itamar Ben Gvir, le leader suprémaciste du parti Puissanc