Emmanuel Macron avait espéré des «résultats tangibles» pour la conférence humanitaire internationale pour la bande de Gaza, qui s’est tenue à Paris ce jeudi 9 novembre. L’événement, auquel assistaient le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Mohammad Shtayyeh et les présidents du Conseil et de la Commission européens, Charles Michel et Ursula von der Leyen, mais pas les chefs d’Etat des nations les plus puissantes du globe ni aucun représentant du pouvoir israélien, a débouché essentiellement sur des promesses de financement de l’aide humanitaire à l’enclave palestinienne – un bilan jugé insuffisant par les principales ONG du secteur humanitaire. «Lorsqu’il a attaqué Israël, le Hamas a pris la responsabilité d’exposer les Palestiniens à de terribles conséquences. Aujourd’hui, ce sont les civils qui souffrent. […] Nous ne pouvons pas nous y résoudre, parce que toutes les vies se valent et parce qu’il n’y a pas, pour nous qui portons des valeurs universelles et humanistes, de double standard», a entamé Emmanuel Macron en ouverture de la conférence.
Pour la première fois depuis la reprise de la guerre entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste, le président de la République a évoqué la nécessité d’un cessez-le-feu. Il n’a p