236 pages, dix mois d’enquête, près de 300 vidéos et images analysées… Dans un rapport publié ce mercreid 17 juillet, l’organisation Human Rights Watch documente l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 en Israël. Selon un décompte de l’Agence France-Presse, 815 civils et 380 militaires ont été tués, tandis que 251 personnes ont été prises en otage. Ces crimes de guerre, que l’organisation qualifie également de «crimes contre l’humanité», ont entraîné la campagne de représailles militaire de l’Etat hébreu dans la bande de Gaza. Ahmed Benchemsi, Directeur de la Communication pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, détaille certaines conclusions de ce rapport.

Ce rapport permet d’affiner l’identité des assaillants et leur mode opératoire. Comment avez-vous procédé ?

L’implication dans cet assaut de la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, était connue, mais celle d’autres groupes palestiniens l’était moins. Or nous avons pu identifier la participation du Jihad islamique palestinien, du Front démocratique de libération de la Palestine, du Front populaire de libération de la Palestine, à travers leurs branches armées respectives, et enfin des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, anciennement liées à la faction politique du Fatah. Ces cinq gro