Il est un peu après 14 heures à Gaza, mercredi 7 mai, quand Ahmed Shameia quitte son dernier chantier. L’architecte de 42 ans aménage une glacerie dans le quartier commerçant de Rimal à Gaza City. Les Gazaouis retapent au milieu des ruines, un signe que la vie continue dans l’enclave, malgré dix-neuf mois de guerre, et deux mois de blocus complet. Professeur d’ingénierie, Ahmed tenait aussi un des cabinets d’architecture les plus côtés de Gaza, avec des centaines de villas à son actif, mais aussi de grands projets, comme le mythique hôtel-musée al-Mathaf, autrefois prisé des étrangers de passage dans l’enclave. Il a continué à travailler pendant toute la guerre, aidant à préserver des bâtiments endommagés.
Hommage
Dans Gaza assiégée, la mort d’Ahmed Shameia, «architecte au pays où l’architecture n’est plus»
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Un marché dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 8 mai 2025. (Mahmoud Issa/Reuters)
publié le 15 mai 2025 à 10h59
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