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Opération «Chariots de Gédéon»

«Comment pourrons-nous justifier cela devant nos enfants ?» : devant Gaza exsangue, des soldats de l’armée israélienne en proie aux doutes

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Gaza, l'engrenagedossier
En préparant son ultime offensive, l’état-major de Tsahal entend réduire à néant l’enclave. Un objectif maximaliste qui est loin d’être partagé par tous les soldats, notamment les réservistes.
Un soldat de Tsahal à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 18 mars. (Amir Levy /AFP)
par Nicolas Rouger, correspondant à Tel-Aviv
publié le 16 mai 2025 à 20h00

Ce devrait être la veillée d’armes dans les kibboutz et les villages qui bordent la bande de Gaza, alors que Benyamin Nétanyahou a réitéré mardi 13 mai son intention de lancer très prochainement l’opération «Chariots de Gédéon», et d’«attaquer Gaza de toutes ses forces». Pourtant, même si les tanks montés sur des poids lourds font des allers-retours entre les différentes bases le long de la route 232, la ligne de front du 7 Octobre, le calme de la routine règne. Et certains automobilistes se risquent même à rouler jusqu’à la clôture qui marque la frontière avec l’enclave palestinienne, même si elle reste hermétiquement fermée, y compris aux journalistes, à l’encontre du droit international et du droit israélien.

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