Jour après jour, le piège se referme sur les habitants de la bande de Gaza. Depuis la reprise de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers d’entre eux se sont déplacés vers le sud de l’enclave assiégée, à la demande des autorités israéliennes. Ces dernières avaient tracé une frontière délimitant une zone sécurisée, où la population était censée être davantage protégée des bombardements. Mais au sortir de la trêve humanitaire, qui s’est achevée vendredi 1er décembre, Tsahal a décidé d’étendre le périmètre de son opération à «l’ensemble de la bande de Gaza», privant les déplacés (au nombre total de 1,9 million, soit plus de 80 % de la population gazaouie, selon les Nations unies) de toute possibilité d’échapper aux frappes. Lundi 4 décembre, des dizaines de chars et de bulldozers israéliens ont pénétré dans le sud de l’enclave, au niveau de la ville de Khan Younès. Les militaires ont affirmé agir avec «force» dans cette zone.
Cette nouvelle attaque se déroule alors que les bombardements israéliens sur l’enclave ont repris de plus belle, dans la ville de G