Difficile pour le showman Donald Trump, maître de la mise en scène, d’imaginer un tableau plus parfait que celui offert ce lundi 13 octobre en Israël. Avant même que son Air Force One ne touche le tarmac de l’aéroport Ben-Gourion, un immense «Thank you» tracé sur le sable de Tel-Aviv lui rendait hommage. Tout au long de la route vers le Parlement israélien, à Jérusalem, des pancartes de remerciement ponctuaient le parcours. Et, coïncidence ou chorégraphie parfaite : au moment où le président américain franchissait les portes de la Knesset, Israël annonçait la libération des derniers otages israéliens encore vivants. Mission accomplie.
Avant de s’adresser aux députés, Donald Trump a signé le livre d’or de la Knesset, sous les regards comblés du Premier ministre Benyamin Nétanyahou et du président du Parlement, Amir Ohana. «C’est un grand honneur pour moi. Un jour magnifique et merveilleux. Un nouveau commencement», a-t-il griffonné. Dans les tribunes, des casquettes rouges ornées d’un «Trump the Peace President» («Trump, le président de la paix») rappelaient que beaucoup, en Israël, le voient en architecte de cette journée historique – de la libération matinale des ultimes captifs du Hamas