Des familles d’otages britanniques appellent Israël à accepter un accord pour leur libération. Les proches basés au Royaume-Uni d’otages israéliens aux mains du Hamas à Gaza ont appelé Israël à accepter un accord permettant leur libération, avertissant que le temps était désormais compté pour eux. Des négociations ont lieu actuellement, sous la médiation des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte, afin de parvenir à un accord de trêve à Gaza, qui inclurait la libération d’otages et de prisonniers palestiniens en Israël. «Je ne crois pas qu’Israël ait d’autre option», a affirmé lors d’une conférence de presse à Londres Sharone Lifschitz, dont le père Oded Lifschitz, 83 ans, faisait partie des 250 personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre, lors de son attaque meurtrière en Israël.
Nétanyahou rejette les conditions du Hamas pour une trêve et annonce une nouvelle offensive sur Rafah. Le Premier ministre israélien a déclaré ce mercredi 7 février avoir ordonné à l’armée de «préparer» une offensive sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza, estimant que la victoire sur le Hamas était «une affaire de mois». Dans un discours à la télévision, Benyamin Nétanyahou a par ailleurs estimé que se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien ne ferait que «mener à un autre massacre», alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est en Israël depuis mardi soir pour discuter d’un accord de trêve.
Un nouveau cycle de négociations pour une trêve à Gaza débutera ce jeudi au Caire. L’Egypte et le Qatar parrainent «un nouveau cycle de négociations» qui débutera jeudi au Caire et vise à obtenir «le calme dans la bande de Gaza» ainsi qu’un échange de prisonniers palestiniens et d’otages israéliens, a annoncé un responsable égyptien. Le Caire exhorte «les deux parties à faire preuve de la souplesse nécessaire» pour parvenir à une trêve à Gaza, a ajouté ce responsable sous couvert d’anonymat, assurant que «l’Egypte déployait des efforts intenses et persistants pour parvenir à un accord de trêve» entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.
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«Notre monde entre dans une ère de chaos», prévient le chef de l’ONU. «Notre monde entre dans une ère de chaos», s’est alarmé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, déplorant les divisions sans précédent du Conseil de sécurité incapable d’agir face aux «conflits terribles» qui se multiplient. «Des gouvernements ignorent et sapent les principes mêmes du multilatéralisme, sans rendre de comptes. Le Conseil de sécurité, principal outil pour la paix mondiale, est dans l’impasse en raison des fissures géopolitiques», a-t-il lancé en présentant devant l’Assemblée générale ses priorités pour 2024. «Ce n’est pas la première fois que le Conseil est divisé. Mais c’est la pire. Le dysfonctionnement actuel est plus profond et plus dangereux.»
Macron rend hommage aux victimes du «plus grand massacre antisémite de notre siècle». Le président Emmanuel Macron a affirmé que l’attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre avait été «le plus grand massacre antisémite de notre siècle», lors de l’hommage national aux 42 Français tués par cette «barbarie». «Le 7 octobre dernier, à l’aube, l’indicible a ressurgi des profondeurs de l’Histoire», a déclaré le chef de l’Etat dans la cour de l’Hôtel des Invalides à Paris, en présence notamment des familles des victimes. «Il était 6 heures et le Hamas lança par surprise l’attaque massive et odieuse, le plus grand massacre antisémite de notre siècle.» Plusieurs responsables de la communauté juive se sont félicités de la cérémonie, tout en critiquant comme «indécente» ou «une insulte» la présence d’élus LFI.
Ryad fustige des déclarations de Washington sur la «normalisation» avec Israël. L’Arabie saoudite a fustigé tôt ce matin des déclarations de la Maison Blanche suggérant des discussions «positives» depuis le début de la guerre à Gaza en vue d’une éventuelle normalisation des relations entre le Royaume et Israël. En réponse aux propos du «porte-parole du (Conseil) de sécurité national des Etats-Unis […] la position du Royaume d’Arabie saoudite n’a jamais changé sur la question palestinienne», a indiqué la diplomatie saoudienne dans un communiqué. «Il n’y aura pas de relations diplomatiques avec Israël tant qu’un Etat palestinien ne sera pas reconnu dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale» et que «l’agression» à Gaza se poursuivra, a ajouté le ministère saoudien.