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Liban

Désarmement du Hezbollah : la diplomatie américaine exulte, malgré les menaces de «guerre civile»

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L’émissaire américain Tom Barrack a salué ce lundi 18 août le plan de désarmement du Hezbollah et a appelé Israël à se retirer du sud du Liban. Un optimisme diplomatique qui n’apaise pas les tensions entre le gouvernement et la milice chiite.

L’émissaire américain au Liban, Tom Barrack, au palais présidentiel de Baabda en banlieue de Beyrouth, le 18 août. (Anwar Amro/AFP)
Publié le 19/08/2025 à 17h50

A la tête d’une importante délégation de la diplomatie américaine, l’envoyé spécial Tom Barrack a salué ce lundi 18 août l’approbation du plan de Washington pour le désarmement du Hezbollah. «Nous ressentons de l’espoir, a déclaré le diplomate proche de Donald Trump. Le désarmement du Hezbollah est dans l’intérêt des chiites et non contre eux. Dans les semaines à venir, nous assisterons à des progrès ouvrant la voie à une vie meilleure pour le peuple libanais.»

Le mardi 5 août, sous forte pression diplomatique américaine, le Conseil des ministres libanais a approuvé une feuille de route confiant à l’armée le désarmement du Hezbollah avant la fin de l’année. Malgré l’optimisme des diplomates américains et une milice fortement affaiblie par