Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, la population civile de plusieurs localités près de Gaza était placée sous état d’urgence. Ce lundi 27 octobre, un peu plus de deux ans plus tard donc, ce régime particulier a pris fin.
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«J’ai décidé d’adopter la recommandation de l’armée et de lever, pour la première fois depuis le 7 octobre, le régime spécial sur le front intérieur», a annoncé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz dans un communiqué. «Cette décision reflète la nouvelle réalité sécuritaire dans le sud du pays», dit-il, référence au cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre entre Israël et le Hamas à Gaza. L’armée israélienne contrôle toujours environ la moitié du territoire palestinien assiégé et dévasté par deux ans de guerre.
Restrictions de circulations et fermetures d’établissements
L’état d’urgence dans les agglomérations situées jusqu’à 80 kilomètres de Gaza octroyait aux autorités des pouvoirs spéciaux pour maintenir l’ordre public et assurer la sécurité des civils. Ces pouvoirs comprenaient notamment des restrictions de circulation, la fermeture d’établissements scolaires ou encore l’évacuation de produits dangereux.
La décision de ne pas prolonger cet état spécial reflète un changement dans l’évaluation de la situation sécuritaire et rend la gestion de la vie quotidienne aux autorités civiles. Les habitants israéliens évacués après l’attaque du 7 Octobre ont déjà été autorisés à revenir chez eux. Les dernières restrictions d’accès aux abords de la frontière de Gaza ont été levées en juillet 2025.
Ce dispositif avait aussi été imposé sur tout Israël en juin 2025 lors de l’attaque israélienne en Iran qui avait engendré des représailles iraniennes avant un accord de cessez-le-feu 12 jours plus tard.
Mis à jour à 14 h 30 avec plus de contexte