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Victimes

Gaza : deux Français «sérieusement blessés» par des bombardements sur des bâtiments de l’ONU

Gaza, l'engrenagedossier
Des frappes israéliennes sur des bâtiments hébergeant des personnels onusiens ont blessé deux Français, annonce le Quai d’Orsay ce vendredi 21 mars. Un employé bulgare avait été tué le 19 mars dans les mêmes conditions.
Des débris à Gaza, le 18 mars 2025. (Hamza ZH Qraiqea/Anadolu.AFP)
publié le 21 mars 2025 à 14h03
(mis à jour le 21 mars 2025 à 14h13)

Paris a exprimé vendredi «sa consternation après que deux ressortissants Français, employés des Nations unies, ont été sérieusement blessés» par des frappes sur deux bâtiments hébergeant des personnels onusiens, dans lesquelles un employé bulgare a été tué.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français a appelé «à ce que toute la lumière soit faite rapidement sur les responsabilités de cet incident», rappelant que «la protection du personnel humanitaire, qui a déjà payé un très lourd tribut à Gaza, doit être garantie en toutes circonstances, conformément au droit international humanitaire».

Israël a assuré mercredi enquêter sur «les circonstances» de l’incident, après que son armée a démenti toute responsabilité. Le Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) avait auparavant annoncé la mort de l’un de ses membres, un ressortissant bulgare, dans un local de l’agence à Gaza, décrivant «un engin explosif […] largué ou tiré sur (l’édifice)» qui «a explosé à l’intérieur».

Paris «mobilisé» pour leur porter assistance

Le Quai d’Orsay a déclaré être «pleinement mobilisé» pour porter assistance aux deux ressortissants français et salué «l’immense courage des personnels humanitaires, qui viennent en aide aux populations civiles dans la bande de Gaza et partout dans le monde au péril de leur vie».

Israël a de nouveau bombardé, tôt jeudi matin, le territoire palestinien, dans le cadre d’opérations militaires entamées dans la nuit de lundi à mardi. Israël présente cette offensive, qui viole l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois de guerre, comme un «dernier avertissement» aux habitants de Gaza si le mouvement islamiste Hamas ne libérait pas les otages.

Mercredi, la Défense civile avait recensé au moins 470 morts depuis la reprise de ces bombardements massifs.