«Les otages thaïlandais ont été libérés et les représentants de notre ambassade sont en route pour aller les chercher», a annoncé le Premier ministre thaïlandais sur Twitter (renommé X) un peu avant 22 heures en Thaïlande. Ni leur identité ni le lieu de l’échange ne sont encore connus.

Cela faisait plusieurs semaines déjà que les négociateurs thaïlandais avaient annoncé haut et fort le succès des négociations avec le Hamas. Les autorités thaïlandaises ont envoyé le 26 octobre une délégation composée exclusivement de musulmans thaïlandais – la plus importante minorité religieuse du pays, qui représente près de 5 % de la population – rencontrer directement des représentants du Hamas, à Téhéran. Selon Areepun Uttaraisin, l’un des membres de la délégation, Thaïlandais et Palestiniens ont «prié ensemble», et les membres du Hamas auraient été sensibles au fait que «la Thaïlande est un pays qui traite bien les communautés musulmanes et leur offre de bonnes conditions de vie».

A l’issue de cette rencontre, les équipes diplomatiques thaïlandaises avaient annoncé que le Hamas était prêt à libérer les otages thaïlandais mais qu’un cessez-le-feu était nécessaire pour pouvoir les déplacer sans danger. Ces propos venaient confirmer ceux de l’ambassadeur d’Iran en Thaïlande, Seyed Reza Nobakhti, qui avait déclaré dès le 20 octobre que le Hamas était prêt à libérer les otages thaïlandais et philippins qui vivaient «avec des familles palestiniennes, comme des membres de